Les préoccupations mondiales concernant les risques liés aux OVM ont conduit à l’adoption en 2000 du Protocole de Carthagène sur la prévention des risques biotechnologiques, entré en vigueur en 2003. Depuis la ratification du Protocole, de nombreuses interventions ont été menées, notamment de la part du FEM, pour aider les Parties à élaborer et à mettre en œuvre leurs cadres nationaux de biosécurité afin de leur permettre de s’acquitter de leurs obligations au titre du cadre international. L’objectif général du projet « Renforcement de la mise en œuvre des cadres nationaux de biosécurité en Afrique australe (SINBF) » est d’aider la République démocratique du Congo (RDC), Madagascar et la Namibie à améliorer et à renforcer leurs capacités nationales par le biais de mécanismes de facilitation coopératifs pour la mise en œuvre du Protocole de Carthagène sur la prévention des risques biotechnologiques et à disposer de cadres nationaux de biosécurité fonctionnels, réalisables et transparents d’ici 2026. Dans sa phase préparatoire, le projet a examiné les politiques et la législation relatives à la biosécurité dans chacun des pays participants et analysé l’orientation stratégique de chaque pays participant en matière de biosécurité. L’analyse a mis en évidence l’importance stratégique que revêtent les questions de biosécurité dans la Stratégie nationale et le Plan d’action pour la biodiversité (SPANB) de chaque pays, ainsi que dans d’autres politiques stratégiques et plans de développement.